JEUNESSE ET SOCIETE

Jeunesse et société : de quoi polémiquer

Exemplaire, adorable ou bien turbulente, rebelle et parfois guettée par la délinquance pour X raisons… Depuis la nuit des temps, la représentation de la jeunesse faite par les générations plus anciennes ainsi que les relations entre les jeunes et le reste de la société ont sans cesse évoluées. En effet, les années, les siècles passent, les mentalités changent. Les rapports entre les jeunes et le reste de la société en fonction du temps ne sont jamais les mêmes. Cependant des traces, témoignages de chacune de ces périodes existent et montrent que ces deux là n’ont pas toujours avancé main dans la main et n’ont pas hésité à engager de réels conflits en tout genres à un point qu’il s’agit d’un sérieux sujet de débat de la vie de tous les jours, qui peut être simple à lancer et parfois difficile à terminer tant les oppositions entre les individus peuvent les pousser à défendre leurs idées pendant de grands moments. Cependant les jeunes, pour s’imposer dans la société actuelle ont de plus en plus tendance à s’engager dans différent domaines dans le but de respecter et conserver les valeurs qu’ils défendent, ce qui, aux yeux de la société pourrait faire remonter leur estime. Mais, une question se pose : pourquoi de tels changement d’opinions et de mentalités ?

En effet d’une jeunesse ouvrière, aimée et protégée par la société à une jeunesse qui s’engage en passant par des jeunes qui se révoltent pour n’importe quoi et ont de plus en plus de mal à se mettre au travail suscitant une forme d’indignation de la part de la société qui commence à en avoir « ras le bol » des jeunes et qui n’hésite pas à leur faire comprendre. Comment les relations entre la jeunesse et la société et les représentations que cette dernière fait de ses jeunes ont évolué et dans quels domaines l’engagement des jeunes est de plus en plus important ? C’est tout ce dont on essayera de comprendre au travers de se blog.

Pour répondre à cette problématique nous repartirons ce sujet en trois temps qui seront pour commencer de savoir quelles sont les différentes images que la société fait de ça jeunesse, dans un second temps nous verrons l’historique de ces représentations et pour finir  nous parlerons de l’engagement des jeunes dans la société actuelles.

     Dans un monde où il est de plus en plus compliqué de vivre heureux et en bonne santé tant les conflits entre les peuples, les pays, pour toutes sortes de raisons plus ou moins valables et le nombre de maladies sont en constante augmentation. Il serait peut être plus intelligent d’avancer ensembles et éviter des périodes de « je t’aime, je t’aime pas » entre la jeunesse et la société afin d’avoir des problèmes en moins et combattre les autres en étant soudé.

BRUNA Pierre

LES JEUNES , FUTURS MAITRES DU MONDE

Alors que certains les considèrent comme des incapables, de dangers ou des jeunes voués à l’échec, beaucoup de personnes pensent qu’ils sont au contraire l’avenir de la société et du monde de demain.

En effet malgré le fait qu’ils soient parfois mal vus à cause de leur pratiques et façons de faire qui ne ressembles plus du tout à celles de leurs parents ou grands-parents, la jeunesse est tout même la seule posséder toutes les cartes en main pour faire du monde demain un endroit agréable à vivre. Lors de sondages, nombreux sont les gens qui n’hésitent plus à dire que la jeunesse de mai68, la jeunesse des quartiers et des manifestations sont à oublier ou à ne pas confondre et mélanger avec le reste. Ces derniers affirment que c’est dans les jeunes d’aujourd’hui que se trouvent les futurs grands chercheurs, les futurs politiciens qui feront changer le monde ou encore les futurs environnementalistes qui sauverons la planète.

C’est pourquoi l’on peut dire que malgré certains dérapages ou évènement causées par une minorité et qui mette en colère momentanément la société, cette dernière a quand même confiance en sa jeunesse, la porte haut les bras et n’hésite pas à dire que sans elle, le monde ne serait rien, et qu’il leur appartient dès aujourd’hui.

UNE JEUNESSE DANGEREUSE ?

De nos jours, la montée en puissance de la délinquance, le nombre incessant de problèmes liés à des mineurs et de jeunes adultes ou encore les échecs scolaires toujours aussi nombreux peuvent nous pauser la question à savoir si la jeunesse ne seraient-elle pas devenu un danger pour la société.

En effet, nombreux sont les articles, sondages et discours dans lesquels les jeunes sont évoqués de la manière la plus sombre. C’est le cas du discours de Nicolas Sarkozy en 2005 où l’ex-chef de l’Etat parlait d’une jeunesse « toujours plus violente » après les évènements d’émeutes dans les banlieues françaises en 2005. Autrement, il ressort assez souvent dans les paroles que l’on peut entendre quotidiennement « une dégradation du sens moral de la jeunesse »ou encore « plus en plus de jeunes et de plus en plus violents », ce qui permet de mettre en avant une image sociale sombre de la jeunesse qui serait en train de se développer au sein de la société, ainsi il est de plus en plus simple d’entendre les termes de « classe dangereuse » ou bien de « classe d’âge à contrôler » pour évoquer la jeunesse aujourd’hui. De plus les différents sondages démontrent qu’environ la moitié (48% selon l’injep) des personnes interrogées portent une vision négative sur la jeunesse et des témoignages d’habitants dans différentes grandes villes françaises soulignent un sentiment d’insécurité parfois très marquant « on s’ose plus sortir le soir, on ne sait pas de quoi sont capables les jeunes de nos jours… ».

C’est pourquoi cette tendance actuelle nous force à constater que dans un grand nombre de cas, la jeunesse et perçue de manière plus que négative, cependant des questions se posent : ne serait-ce-t-il pas la cause d’une défaillance dans le système d’éducation ? L’image de la jeunesse actuelle n’est-elle pas le résultat d’une représentation sociale, médiatique où politique ? Différentes perceptions de la jeunesse peuvent-elles cohabiter : celle d’une jeunesse innovante, rebelle et maintenant dangereuse ? Ce sont tout autant de sujets qui pourraient être l’objet de nouvelles réflexions.

CES JEUNES QUI ONT DES VALEURS

Tandis que certains considèrent la jeunesse comme un danger, une honte, un déshonneur ou bien comme une entrave pour la société, on peut tout de même trouver en remontant le temps et même aujourd’hui de nombreux cas où la jeunesse serait qualifiée d’exemplaire et serait même la fierté de la société. Pour commencer, il y a eu ce temps, où, à peine âgé de 15 ans ils partaient se battre au grand sacrifice de leurs vie pour défendre un pays qui leur été cher et renoncer au travail forcé. Ce temps-là, c’est celui de la Resistance, où les jeunes, portés dans le cœur des français libres et occupés se sont battus corps et âmes contre l’ennemis jusqu’à la fin de l’occupation allemande, à un point que ces derniers étaient considérés comme « les héros de l’ombre » et fierté de leur pays par le Général De gaulle et la population à la fin de la Guerre.

Plus récemment, la France s’est réjouit de sa jeunesse, qui, lors des commémorations du centenaire de la Première Guerre Mondiale et de 70^e anniversaire du débarquement de Normandie à répondu très présente partout en France. Elle revendique notamment une participation des jeunes lors des cérémonies et leur devoir de mémoire exemplaires (pas loin de 100000 jeunes auraient participés à au moins une commémoration) et est fière du respect que ces derniers ont pour aïeux. A plus petite échelle, on peut par exemple souligner le cas du sud de la France (Camargue et pays Gardois) où chaque année, des jeunes de plus en plus nombreux, attachés à leurs racines, viennent perpétuer les traditions comme par exemple dans les fêtes votives. Les municipalités, fiers de leur présence soulignent l’exemplarité des jeunes « C’est un bilan très positif. La jeunesse est exemplaire, tout respectant la tradition ».

C’est pourquoi nous pouvons conclure sur le fait que, malgré certaines images négatives que peuvent porter les jeunes, il persiste tout de même un nombre de jeunes fières de leurs origines et exemplaires aux yeux de la société, qui ne cesse d’augmenter.

LA JEUNESSE DANS LA TERRE AU 20e SIECLE

Il fut un temps où pendant que certains jeunes travaillaient dans les mines, sur des bateaux, dans des trains, dans des usines à textiles ou de construction automobile… d’autres jeunes plus chanceux ou moins, travaillaient eux loin du bruit, des routes, sous le soleil, la neige et la pluie et pourtant étaient d’autant plus indispensables que les autres car ils avaient la fierté de dire qu’ils nourrissaient leur pays. On parle bien-sûr des jeunes de la campagne, ces jeunes des champs qui travaillaient dans la boue de Normandie pour que les français puissent boire du lait ou sous un soleil de plomb en Provence pour qu’ils puissent manger des fraises au printemps.

En effet jusqu’en 1960 où des lois ont restreint le travail des jeunes, ils sont très nombreux à travailler à la campagne, où les métiers se sont diversifiés et où les séjours dans les ateliers alternent avec d’autres activités. Le travail y est alors pénible autant par la durée que par la difficulté des tâches à accomplir. C’est ainsi que des centaines de milliers d’enfants et d’adolescent (généralement âgé de 5 à 17 ans) travaillent, souvent dans les exploitations familiales ou du voisinage, récompensés par un faible revenu car à cette époque, ce sont les parents qui gèrent encore ce que gagnent leurs enfants. La société de l’époque comptait énormément sur cette main d’œuvre presque illimité, pas chère et très utiles pour effectuer certaines tâches pendant que les plus grands étaient occuper à marchander par exemple, c’est pourquoi dans les campagnes ont incitait quand ils n’y étaient pas obligés, les jeunes à venir travailler aux champs en leur affirmant que toute la France sera fière de leur travail. Et la société de ce temps ne cachait sa fierté d’avoir des jeunes à ses coté, comme par exemple les ramasseurs d’olives dans le sud, on pouvait souvent observer des photos prises dans les vergers où l’on voyait des parents, grands parents avec tout un escadron d’enfant qu’ils tenaient dans leurs bras en souriant.

Mais, aller ramasser les fraises, les poires ou les pêches n’étaient pas toujours une tâche imposée par son père ou que l’on fessait par souci d’une volonté de gagner un peu d’argent de poche, le travail aux champs était-il faut le reconnaitre, souvent une punition. Les enfants pas sages, qui n’étaient pas « bon » à l’écoles ou qui ne savaient pas quoi faire étaient souvent les premiers à être embaucher chez un paysan. C’est pourquoi aller ramasser les fruits, les légumes ou traire les vaches était une façon de faire ses preuves pour intégrer convenablement la société.

UNE JEUNESSE EN ROGNE...

Manifestations, grèves, échauffourées, jetés de pavés et vitrines brisées, sont les premiers mots qui sortent lorsque que l’on évoque l’année 1968, or ceux qui sortent en second temps sont : étudiants, jeunes, ou encore lycées bloqués…En effet l’année 1968 est particulièrement marquée par la série de manifestations et de grèves orchestrés par une jeunesse parisienne révoltée qui aura tout de même causé la mort de sept personnes.

Les historiens parlent d’une « révolte adolescente » lorsqu’ils perlent des ces évènements, en effet la jeunesse, qui ne supporte plus le fait d’être mise à l’écart et de se retrouver seule confrontée à de nombreux problèmes tante de faire passer un message révolutionnaire au travers de nombreux actes qui finiront par mettre à genoux un pays entier. Scolarité, sexualité, emploi, sont trois exemples parmi tant d’autres problématiques qui seront soulevées, en effets les revendications des manifestations concernent presque tous les domaines, mais ces trois là sont les plus importants aux yeux des jeunes manifestants.

L’implication des jeunes en 1968 est très importante et ces derniers sont à l’origines de bien des évènements autres que des grèves, on se souvient par exemple de la fermeture de l’université de Nanterre ou encore de l’échauffourée avec la police lors du meeting de protestation tenu par des étudiant dans la cour de la Sorbonne ou du quartier latin à Paris là où de nombreux jeunes manifestants seront blessés en défendant leurs causes.                                                                                                                                                  Malgré tout, le mouvement de mai 68 a, au final été tenu majoritairement en échec, cependant il aura encré dans l’histoire les marques d’une jeunesse qui désormais sait se révolter, sait se défendre et qui n’hésiterait pas à redescendre dans la rue et paralyser un pays comme elle a su ci bien le faire.

CES HEROS DE LA GRANDE GUERRE

En 1914, à la suite d’une série d’évènement, un conflit à l’ampleur mondiale éclate. Des milliers d’hommes vont devoir partir au combat laissant derrière eux des femmes, des enfants et tout un monde auquel ils étaient attachés sans savoir s’ils le reverront un jour.

Qu’ils soient nés un peu avant ou pendant, les jeunes sont la population la plus fragiles de la grande guerre, les plus jeunes reste chez eux, s’ils le peuvent travaillent avec leurs mères, les plus âgés auront eu pas le choix, ils devront aller combattre, on se souvient tous d’un certain Désiré BIANCO, le plus jeune poilu de la première Guerre Mondiale mort pour la France sous les coups des balles allemandes et à peine âgé de 13 ans. C’est pourquoi les jeunes vont âtre l’objets de toutes les attentions durant cette guerre, principalement par la haute société qui est très investie à ce moment-là dans des œuvres de charité.

On peut évoquer quelques chiffres pour montrer que les jeunes ont eu une très grande importance durant la Grande Guerre, en effet, sur tous les jeunes français présents en 1914, 52 % d’entre eux ont disparus pendant la guerre parmi eux, 24% avait moins de 16 ans (la génération 14, ou génération sacrifiée). Cette grande perte de jeunes pour la France fu un réel traumatisme pour la société de l’époque. Les jeunes partis combattre était soutenus dans le cœur de tous les français qui les considéraient comme des héros car ils étaient conscients que sans eux la France aurait manqué de soldats. Cependant, le manque de formation, d’expérience, de connaissance des risques a fait qu’ils n’ont malheureusement pas été beaucoup à revenir.

Désormais, qu’ils soient morts aux combats ou qu’ils aient survécus, la communauté se doit d’avoir un devoir de mémoire envers eux, en effet il serait impensable de les oublier tant notre société a été fondée par leur courage et dévouement. C’est pourquoi cérémonies, jours fériés, commémorations ont vu le jour pour que la jeunesse d’aujourd’hui soit consciente que c’est grâce à la jeunesse d’hier qu’elle est là où elle se sent bien maintenant.

DES JEUNES A NE PAS OUBLIER

Nous n’en parlons pas beaucoup dans la vie de tous les jours, pourtant si nous sommes ici, c’est parce que pendant plus de 5 ans, ils se sont battus sans relâche. Oui, on parle bien des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ces derniers on œuvrer dans l’ombre, bien souvent au sacrifice de leurs vies contre l’obligation imposée par le régime ennemi d’aller travailler en Allemagne (le STO : Service de Travail Obligatoire) et pour le pays qu’ils ont le plus aimer : la France.

Dès 1940, alors que la Résistance se met en place, les jeunes sont déjà beaucoup impliqués. Les lycéens et étudiants représentent à cette époque 3% des jeunes français, pourtant ils sont véritablement l’amorce de la Résistance française, en effet, en allant ou de retour des cours, pendant les pauses ou le weekend, ils ont arpenté par tout les temps les rues de Paris pour remplir les boites aux lettres de tracts, ou peindre les murs d’idées « antinazis ». Rapidement, des groupes de résistants organisés et armés apparaissent un peu partout en France, essentiellement composés de jeunes âgés de 15 à 25 ans ils savent se battre, utiliser et fabriquer des explosifs, et sont capables de saboter des trains allemands et voler des armes. Cependant beaucoup d’entre eux paieront cet engagement d’un lourd tribut, c’est le cas de Yves Salaun et Pierre Le Cornec, tous deux lycéens âgés de 19 ans et fusillés au Mont Valérien après avoir été arrêter par gestapo pour avoir collé des affiches antifascistes. Ceci n’est malheureusement qu’un exemple parmi des milliers, la jeunesse dans la résistance (moins de 25 ans) représente 85% du nombre total de résistants qui lui, représente seulement 2% de la population à cette époque (1 pour 50 personnes en âge de combattre), soit environs 260000 combattants, parmi lesquels 77 615 seront tués et 2782 portés disparus. En ce qui concerne les moins de 25 ans, ils seront environs 59800 à avoir perdu la vie.

C’est pourquoi il est important de souligner que la jeunesse à vraiment jouer un rôle clé et déterminant pour la libération de la France, ces jeunes femmes et hommes, exemplaires ont sus faire preuve d’un courage hors normes, ont sus dire « adieu » à leurs proches pour s’en aller combattre dans des conditions plus que lamentables. La société peut vraiment être fière et reconnaissante de cette jeunesse sans laquelle nous serions peut-être allemands, et nous nous devons de ne pas l’oublier.

A leur place en aurions nous fait autant ?

LES JEUNES DU FOND DES PUITS .

Ici, nous parlerons de la place des jeunes dans la société minière du 19et 20^e siècle et de quelles façons ces « jeunes des puits » étaient considérés.

Alors que la révolution industrielle bat son plein, les mines Françaises (nord de la France et bassin de la Loire) tournent à pleins régimes. Cependant ces dernières pour être en maximum rentable sont contraintes d’employer pour certaines un grand nombre de jeunes pouvant représenter jusqu’à 45% de l’effectif. Les plus jeunes à peine âgés de 4 ans, ils sont déjà nombreux à piquer, pousser, creuser, porter, ramper, tirer, dans ce qu’ils appellent couramment « les puits de la mort ». En effet ce sont eux qui sont bien souvent le plus exposer aux risques impitoyables des mines de charbons (chutes, éboulements, coup de grisou, silicose, écrasement…), étant plus petits, plus fins, ils sont majoritairement employé pour les tâches qui parfois sont les plus périlleuses, mettant ainsi leurs vies en danger jusqu’à pour certains y mourir (une quinzaine de décès par mois ). Bien que les accidents et les pertes soient nombreux, ce n’est par pour autant que les mines vont cesser de fonctionner, la rentabilité étant le maître mot, les recrutements et même les obligations d’aller à la mines que subissent les jeunes ne manques pas . Ainsi, pour sauver la tradition du « mineur de père en fils », par punitions, ou bien par nécessité économique, les jeunes sont contraint d’aller des leur plus jeunes âges s’engouffrer dans cet univers sombre et meurtrier, cependant malgré le fait qu’ils soient au plus bas de la hiérarchie et qu’ils aient par conséquent rien à dire, la société fut tout de même fière de ses jeunes qui ont accepté l’un des plus dur travail de l’époque.

C’est pour cela que du 19^e jusqu’à la moitié du 20è siècle, la société accordait une réel importance à ces jeunes, qui ont été la plus grande des forces du pays pour s’imposer lors des révolutions industrielle malgré le fait que la plupart auraient surement préférer travailler et s’épanouir ailleurs qu’au font d’un trou sombre et humide que représentait pour eux la mine.

Pour terminer, des questions peuvent encore se poser : si de nos jours le travail des enfants dans les mines serait de nouveau légal, combien d’entre eux accepteraient  de s’y confronter ? La société actuelle serait-elle fière des jeunes qui travailleraient pour son bien ? Il est pour l’heure impossible de le savoir.

UNE EDUCATION A LA DURE, EN 1950

Le portail vidéo de l’INA (institue nationale de l’audiovisuel) propose toute une série de Webproductions parmi lesquels apparait le documentaire : « TRAVAIL SOCIAL : le métier d’éducateur spécialisé ». Ce dernier, réalisé par Laurent Vallet, Elsa Coupard et Estelle Caron présente le métier à travers plusieurs sections et vidéos qui sont pour commencer l’évolution du métier, la formation, des exemples de portait, ces lieux d’applications et pour finir les pratiques inspirées. Ce qui nous intéressera ici est la partie historique de ce métier pas comme les autres, en particulier vers les années 1950 afin de savoir de quelles façons les jeunes parfois « difficiles » étaient éduquer.

La première des trois vidéos qui nous intéressera est intitulée « centre de rééducations pour les jeunes délinquants » et traite de la création de centres spécialisés à la réinsertion de mineurs délinquant dans la société par l’enseignement et le travail  manuel. La seconde vidéo montre la vie de jeunes aux profils différents dans un de ces centres en 1959 et est intitulée « Comment sauver l’enfance en danger ? » , pour finir, la dernière vidéo dont on parlera ici et qui est intitulée «  Un nouveau métier : éducateur », est un interview d’un pratiquant de ce nouveau métier dans lequel il expliquera le déroulement et l’encadrement de ces jeunes au sein d’un centre de rééducation.

Un travail de « força », c’est ce qu’il en ressort globalement des témoignages et vidéos montrant le travail effectuer par des jeunes parfois a peine âgés de 5 ans qui, dès leurs premiers jours sont contraints à couper du bois, creuser des tranchées, porter de très lourdes charges, peindre, planter, cueillir, faire de la maçonnerie et pleins d’autres travaux pas moins pénibles. Si ces derniers ne sont pas au travail, ils sont alors assis dans une classe de cours où ils devront avoir une écoute exemplaire, en effet de nombreuses évaluations écrites et orales sont programmées et où l’éducateur exige aucune faute sous peinede  convocation à des travaux d’intérêts généraux ou d’être « placé au cachot ». Les cours finis, tous les jeunes en rééducations ont l’obligation de faire du sport pendant plusieurs heures, pour autant le niveau d’exigence reste le même, pas le droit de se rater, se blesser où d’abandonner, les éducateurs restent intransigeants et les élèves se doivent de donner tout leur possible comme le témoignent ces vidéo. Selon certains de ces éducateurs, cette facon d’apprendre est indispensable à la réintègration dans la société de ces jeunes, après il est libre à chacun d’en penser ce qu’il veut, mais il ne faut pas oublier que ci ces derniers se retrouvent dans l’un de ces centres, c’est qu’une faute grave a pu avoir lieu...

La nature plus qu’une passion, une vocation

Il est bien connu que de plus en plus d’organismes, d’associations et campagnes en tout genres voient les jours pour défendre une cause qui est chère pour nombreux d’entre nous : la Nature et l’environnement. Cependant que représentent l’engagement des jeunes et leur présence dans ce domaine ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre ici.

Bien que l’opinion public y compris celui des jeunes portent un avis pessimiste sur l’avenir de la planète selon le site « ConsoGlobe » ( seulement 17 % des jeunes français interrogés semblent être confiant vis-à-vis de l’avenir de la Terre), ces derniers sont pourtant nombreux à s’intégrer au seins de structures « pour l’environnement » car ils ont plus conscience quant à la nécessité et l’importance de le protéger ( 72% de jeunes interrogés estiment important de contribuer à la protection de l’environnement d’après le site « 20 minutes » ). La Conférence de la Jeunesse pour l’Environnement, qui c’est déroulée à Paris en 2015 en est un bon exemple, en effet elle à rassembler pas moins de 6000 jeunes (d’après le Ministère de l’éducation) provenant d’univers très différent (membres d’organisations de jeunes, d’association engagée, ou simples visiteurs) mais ayant une idée commune : porter un message sensibilisateur sur le réchauffement climatique. De plus cet engagement peut atteindre une très grande envergure, en effets les propositions et idées (sur les actions à mener, l’éducation…) qui sont ressorties de cette conférence ont pu être abordées avec succès lors de la COP21 qui à eu lieu quelques jours après. On constate également que le nombre de jeunes âgés de moins de 20 ans qui rejoignent les rangs de différentes associations pour l’environnement est en constante progressions. C’est pourquoi l’on peut dire que l’engagement des jeunes et leur place dans le domaine de la nature et de l’environnement représente une part très importante, à un point que l’on peut les considérer comme la nouvelle force de la planète, et désormais, l’avenir repose sur leurs épaules.

Pour finir, on peut ajouter que l’engagement de la jeunesse pour l’environnement est la plus belle façon pour cette dernière de s’intégrer dans la société actuelle qui n’a pas encore tout à fait conscience de l’enjeu que représente la protection de la planète.

L'ARMEE, L'ENGAGEMENT DE TOUTE UNE VIE

Alors que certains s’engagent dans le sport, l’environnement, la santé, d’autres jeunes pas forcément plus courageux décident de s’engager dans l’armée.

En effet qu’est ce qui serait plus gratifiant que de vouloir protéger son pays ? C’est exactement ce que se sont dit beaucoup de jeunes hommes et femmes qui depuis toujours ou simplement sur un coup de tête ont souhaiter intégrer les rangs. Depuis que l’armée s’est professionnalisée, les demandes d’engagement ne cessent d’augmenter, que soit du coté de l’Armée de Terre, de l’Air, de la Marine Nationale ou de la Gendarmerie le nombre de candidature a bondi de 150 demandes par jours environs à plus de 900 au niveau national (1500 la semaine qui suit la vague d’attentats à Paris). De plus la plus grande partie des personnes souhaitant s’engager est composée de femmes et d’hommes âgés de 18 à 23 ans ce qui prouve que l’armée constitue un réel intérêt ou une vraie passion pour les jeunes de nos jours.

Il y a plusieurs raisons possibles pour expliquer cette telle volonté de porter l’uniforme : la publicité faite par l’armée, les rencontres avec des professionnels, les journées d’appels qui créer un déclic, ou plus tristement : les vagues d’attentats, les agressions, les vidéos de militaire en opération. Selon de nombreux témoignages il s’agirait pour certain de la meilleure solution pour les jeunes de s’intégrer dans la vie active de la communauté « quoi de mieux pour s’insérer dans la société que de la protéger ? », c’est ce qu’ils sont nombreux à dire. Et c’est parfaitement plausible, dans une société actuelle qui aime ces forces de l’ordre, qui porte dans ses bras les militaires et qui n’hésite pas à honorer ses jeunes soldats en cas d’acte héroïque ou d’une simple bonne action comme on peut souvent le voir avec les nombreux militaires récompensés chaque année.

C’est pourquoi on peut dire que l’armée constitue un des meilleurs moyens d’intégrer la société pour des jeunes aujourd’hui qui parfois sont en difficulté mais arrive finalement à se trouver une situation idéale même si ils sont conscients des risques d’un tel engagement.

LE SPORT: UN ENGAGEMENT PLUS FACILE POUR LES JEUNES.

Bien que le sujet, à savoir que les jeunes (18-25 ans) ne font pas suffisamment de sport pour diverses raisons (études, financement…) est d’actualité, il est tout de même fort de constater que ces derniers représentent la majorité des licenciés au niveau national. En effet ils sont de très nombreux à consacrer et organiser leur vie autour d’une discipline sportive tel un véritable engagement.

« Le sport, une affaire de jeunes », sont les mots prononcés par l’INJEP qui affirme que 46% des jeunes de 15 à 29 ans pratiquent une activité sportive plus d’une fois par semaine contre 39% chez des personnes âgées de 30 à 49 ans, de plus il montré que les jeunes accordent de plus en plus d’intérêt a de nouvelles disciplines. La jeunesse est en quête de nouveautés », ainsi le football, le tennis, la natation et le basket sont petit à petit concurrencés par le jogging, le squash, ou même à la plus grande surprise, par le curling et les sports de pleine nature! par ailleurs les jeunes sont considérés comme « le carburant de l’industrie du sport », en effet depuis quelques années, la machine du sport tourne à plein régime, par exemple les facultés sportives (filière STAPS) et le marketing, ne sont pas touchés par le manque de public ou d’adhérent.

« Beaucoup de jeunes grands champions », d’après le Ministère des Sports, il y aurait en France une augmentation du nombre de sportifs professionnels chez les jeunes et également une forte croissance du pourcentage de jeunes récompensés au niveau international.

C’est pourquoi on peut considérer que de nos jours, le sport représente un véritable engagement chez les jeunes, de plus il s’agit d’un domaine grâce auquel ces derniers ont plus de facilités à s’insérer dans la société actuelle qui elle, au contraire a plus de mal à accepter la jeunesse.

Les représentations de la jeunesse faites par la société

ELBAZ Gérard, exemplarité et devoir de mémoire [en ligne], LADEPECHE,2009(consulté en 2018). Disponible sur internet :https://www.ladepeche.fr/article/2009/03/08/570072-exemplarite-et-devoir-de-memoire.html

CHAREYRE Magdelone, Aigues-mortes : une jeunesse exemplaire [en ligne], MIDI LIBRE, 2014 (consulté en 2018). Disponible sur internet :http://www.midilibre.fr/2015/10/18/aigues-mortes-une-jeunesse-exemplaire-a-la-fete-votive,1228802.php

BOURDIEU P, La jeunesse comme classe dangereuse [en ligne],JEUNESVOIX,2015 (consulté en 2018). Disponible sur internet :http://www.pjgenevois.ch/jeunesvoix/2017/03/03/jeunesse-classe-dangereuse/

SOCIETE GENERALE, Les jeunes peuvent changer le monde[En ligne], SOCIETE GENERALE,2018 (consulté en 2018). Disponibe sur internet :https://www.societegenerale.com/fr/connaitre-notre-entreprise/identite/co-creer-l-avenir/l-avenir-en-perspective/les-jeunes-peuvent-changer-le-monde

Un peu d’histoire sur la jeunesse

GIRAC-MARINIER Carine, événement de mai 68 [en ligne], LAROUSSE, 2017 (consulté en 2018). Disponible sur internet :  http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/%C3%A9v%C3%A9nements_de_mai_1968/131140

ROGER Jacques, Jeunes en Resistance [en ligne], MEMOIRES VIVANTES,2017(consulté en 2018). Disponible sur internet :http://memoiresvivantes.com/2017/02/23/jeunes-en-resistance/

AUTEUR ? La Résistance : quelques chiffres [En ligne], CONTRE CULTURE,2015(consulté en 2018). Disponible sur internet :https://www.contreculture.org/AT%20R%E9sistance.%20Chiffres.html

DEWERPE Alain, histoire du travail des enfants en France [En ligne], DROITS ENFANTS, 2016 (consulté en 2018). Disponible sur internet :http://www.droitsenfant.fr/travail_histoire.htm

CAPPART Marie, Les enfants dans la guerre [En ligne], RTBF,2009 (consulté en 2018). Disponible sur internet :https://www.rtbf.be/14-18/thematiques/detail_les-enfants-dans-la-guerre?id=8277763

AUTEUR ? Ces personnages oubliés de la guerre 14-18 [En ligne], L’EXPRESS,2013(consulté en 2018). Disponible sur internet :https://www.lexpress.fr/actualite/societe/ces-personnages-oublies-de-la-guerre-14-18_698293.html

L’engagement des jeunes dans la société

DE SAINT POL Thibault, La jeunesse au travers des sondages [en ligne], INJEP,2014 (consulté en 2018). Disponible sur internet :http://www.injep.fr/article/la-jeunesse-au-travers-des-sondages-2014-mis-jour-6072.html

DE SAINT POL Thibault, Le sport d’abord l’affaire des jeunes [en ligne], INJEP,2016 (consulté en 2018). Disponible sur internet : http://www.injep.fr/sites/default/files/documents/ias1_le_sport.pdf

AUTEUR ? Les jeunes veulent s’engager [En ligne],KONBINI,2016 (consulté en 2018). Disponible sur internet :http://www.konbini.com/fr/tendances-2/jeunes-engages-armee/

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