Le travail des jeunes dans les champs

LA JEUNESSE DANS LA TERRE AU 20e SIECLE

Il fut un temps où pendant que certains jeunes travaillaient dans les mines, sur des bateaux, dans des trains, dans des usines à textiles ou de construction automobile… d’autres jeunes plus chanceux ou moins, travaillaient eux loin du bruit, des routes, sous le soleil, la neige et la pluie et pourtant étaient d’autant plus indispensables que les autres car ils avaient la fierté de dire qu’ils nourrissaient leur pays. On parle bien-sûr des jeunes de la campagne, ces jeunes des champs qui travaillaient dans la boue de Normandie pour que les français puissent boire du lait ou sous un soleil de plomb en Provence pour qu’ils puissent manger des fraises au printemps.

En effet jusqu’en 1960 où des lois ont restreint le travail des jeunes, ils sont très nombreux à travailler à la campagne, où les métiers se sont diversifiés et où les séjours dans les ateliers alternent avec d’autres activités. Le travail y est alors pénible autant par la durée que par la difficulté des tâches à accomplir. C’est ainsi que des centaines de milliers d’enfants et d’adolescent (généralement âgé de 5 à 17 ans) travaillent, souvent dans les exploitations familiales ou du voisinage, récompensés par un faible revenu car à cette époque, ce sont les parents qui gèrent encore ce que gagnent leurs enfants. La société de l’époque comptait énormément sur cette main d’œuvre presque illimité, pas chère et très utiles pour effectuer certaines tâches pendant que les plus grands étaient occuper à marchander par exemple, c’est pourquoi dans les campagnes ont incitait quand ils n’y étaient pas obligés, les jeunes à venir travailler aux champs en leur affirmant que toute la France sera fière de leur travail. Et la société de ce temps ne cachait sa fierté d’avoir des jeunes à ses coté, comme par exemple les ramasseurs d’olives dans le sud, on pouvait souvent observer des photos prises dans les vergers où l’on voyait des parents, grands parents avec tout un escadron d’enfant qu’ils tenaient dans leurs bras en souriant.

Mais, aller ramasser les fraises, les poires ou les pêches n’étaient pas toujours une tâche imposée par son père ou que l’on fessait par souci d’une volonté de gagner un peu d’argent de poche, le travail aux champs était-il faut le reconnaitre, souvent une punition. Les enfants pas sages, qui n’étaient pas « bon » à l’écoles ou qui ne savaient pas quoi faire étaient souvent les premiers à être embaucher chez un paysan. C’est pourquoi aller ramasser les fruits, les légumes ou traire les vaches était une façon de faire ses preuves pour intégrer convenablement la société.