Jeunesse et Résistance

DES JEUNES A NE PAS OUBLIER

Nous n’en parlons pas beaucoup dans la vie de tous les jours, pourtant si nous sommes ici, c’est parce que pendant plus de 5 ans, ils se sont battus sans relâche. Oui, on parle bien des résistants de la Seconde Guerre Mondiale, ces derniers on œuvrer dans l’ombre, bien souvent au sacrifice de leurs vies contre l’obligation imposée par le régime ennemi d’aller travailler en Allemagne (le STO : Service de Travail Obligatoire) et pour le pays qu’ils ont le plus aimer : la France.

Dès 1940, alors que la Résistance se met en place, les jeunes sont déjà beaucoup impliqués. Les lycéens et étudiants représentent à cette époque 3% des jeunes français, pourtant ils sont véritablement l’amorce de la Résistance française, en effet, en allant ou de retour des cours, pendant les pauses ou le weekend, ils ont arpenté par tout les temps les rues de Paris pour remplir les boites aux lettres de tracts, ou peindre les murs d’idées « antinazis ». Rapidement, des groupes de résistants organisés et armés apparaissent un peu partout en France, essentiellement composés de jeunes âgés de 15 à 25 ans ils savent se battre, utiliser et fabriquer des explosifs, et sont capables de saboter des trains allemands et voler des armes. Cependant beaucoup d’entre eux paieront cet engagement d’un lourd tribut, c’est le cas de Yves Salaun et Pierre Le Cornec, tous deux lycéens âgés de 19 ans et fusillés au Mont Valérien après avoir été arrêter par gestapo pour avoir collé des affiches antifascistes. Ceci n’est malheureusement qu’un exemple parmi des milliers, la jeunesse dans la résistance (moins de 25 ans) représente 85% du nombre total de résistants qui lui, représente seulement 2% de la population à cette époque (1 pour 50 personnes en âge de combattre), soit environs 260000 combattants, parmi lesquels 77 615 seront tués et 2782 portés disparus. En ce qui concerne les moins de 25 ans, ils seront environs 59800 à avoir perdu la vie.

C’est pourquoi il est important de souligner que la jeunesse à vraiment jouer un rôle clé et déterminant pour la libération de la France, ces jeunes femmes et hommes, exemplaires ont sus faire preuve d’un courage hors normes, ont sus dire « adieu » à leurs proches pour s’en aller combattre dans des conditions plus que lamentables. La société peut vraiment être fière et reconnaissante de cette jeunesse sans laquelle nous serions peut-être allemands, et nous nous devons de ne pas l’oublier.

A leur place en aurions nous fait autant ?